lundi 2 janvier 2012

La Piel Que Habito


Synopsis : Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu’offre la thérapie cellulaire.
Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. Les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye…

Mon avis : 

Alors autant le dire directement, je ne pensais pas écrire cet article au départ. J'ai enfin vu La Piel Que Habito hier soir et j'en suis ressortie vraiment très mitigée, en réalité je ne comprenais pas l'engouement pour ce film. Et puis j'ai eu le temps de réfléchir la dessus. En réalité qu'est ce qui me déplaisait dans ce film? Tout le côté glauque qui entourait le sexe ou plutôt devrais-je dire les viols -ben oui il y en a quand même pas mal au final...-. Bon, une fois ça passait qu'est ce qui me gênait d'autre dans le film? En réalité rien de particulier, j'ai déjà regardé bien pire sans pour autant être traumatisée, donc il fallait bien avouer qu'au final je n'avais pas détester le film. 

Je peux donc maintenant m'attarder pour donner mon avis ! Le début du film est je trouve très stéréotypé "film intelligent et compliqué". Dès les premières minutes et scènes de yoga on sait déjà où l'on est, là dessus on ne nous a pas menti. Ensuite les scènes se succèdent et je ne trouve toujours pas le sens de l'histoire. J'arrive à saisir quelques bribes, le métier de Robert (Antonio Banderas), ce qu'il fait avec Vera  (Elena Anaya), qui est Marilia (Marisa Paredes) mais sans plus. En réalité je suis totalement obnubilée par cette question : "Mais qui est Vera?!". Ce qui me fais sourire durant tout le début du film c'est le fait que, tout de même, on voit à l'écran une femme dans un body vraiment étrange, dans une pièce limite salle d'attente d'un cabinet de dentiste, enfermée qui plus est, mais que non bizarrement ça ne me fait rien. Comme si c'était "normale" ! J'ai compris d'où venait ce sentiment en lisant d'autres critiques, apparemment il est dû à la réalisation. En effet, les scènes sont filmées d'une telle façon qu'une distance se crée entre le spectateur -le voyeur?- et ce qui se déroulent. Donc bon, le côté oh-mon-dieu-je-vois-des-choses-horribles-et-ça-ne-me-fait-rien-je-suis-un-monstre diminue un peu de ce fait ! 

Le seul petit bémol que je donnerais au film est la lenteur de l'explication, il faut tout de même attendre une bonne heure pour que l'histoire débute réellement et que l'on comprenne quelque chose. Et c'est justement à ce moment, une fois que l'on s'est bien fait sa propre idées sur qui était Vera, qu'on en est limite sûre ... que l'on se rend compte que ce n'est pas ça du tout et on repart à zéro. Mais c'est plutôt bien pensé car en effet une fois ce moment atteint l'histoire prend tout son sens et devient limite étouffante par moment. La folie prenant une part de plus en plus grande et la raison s'amenuisant. La dernière action est somme tout prévisible même si il vous l'avouer, on finissait par en douter un peu. Et puis la scène de fin est juste hilarante je trouve -même si en vrai ça ne doit vraiment VRAIMENT pas être drôle-.

En définitive un film signé Pedro Almodóvar, très Almodóvarien de ce qu'on m'en a dit -oui je n'en ai pas vu énormément je crois- qui est, je trouve, vraiment très intéressant à voir ! Après on aime ou pas mais cela n'enlève rien à l'intérêt du film !

Et voici la bande annonce pour ceux que ça intéresserait :


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