samedi 18 février 2012

Polina


Résumé : "Il faut être souple si vous voulez espérer un jour devenir danseuse. Si vous n'êtes pas souple à 6 ans, vous le serez encore moins à 16 ans. La souplesse et la grâce ne s'apprennent pas. C'est un don. Suivante ..."

Mon avis :

Polina est une bande dessinée de Bastien Vivès, un jeune dessinateur français de 28 ans. On va mettre les choses à plat dès le départ, les BD moi je n'y connais pas grand chose. J'ai du lire quelques Stroumpfs et Astérix étant petite, plus quelques manga étant ado mais voilà, sans plus. C'est donc sans trop d'attente que je me suis dirigée vers Polina. Les raisons qui m'ont amené à elle? La couverture, la danse dont je suis totalement fascinée et que j'ai la chance de pouvoir pratiquer depuis deux ans à un niveau sommes tout assez modeste, mais je m'accroche !

L'histoire n'est pas forcément très alambiquée mais elle nous emporte dans l'univers de Polina Oulinov que l'on suit depuis son arrivée dans l'académie de danse - où exerce le grand Bokinski - jusqu'à sa vie d'adulte. C'est un personnage attachant bien que parfois légèrement froid. Elle représente assez la danse classique je trouve - sans trop m'y connaître dans ce domaine - on retrouve tout de même clairement la discipline qu'impose la danse dans sa vie, dans sa personnalité. On y découvre son orientation dans ce cours, son arrivée, certains cours de danse, ses professeurs, puis ses relations - amicales, amoureuses, professionnelles- et enfin ses voyages menés avec comme moteur : la danse.

Le style de dessin m'a beaucoup plus aussi. J'aime beaucoup généralement les images avec très peu de décor. J'ai en souvenir une lecture de La théorie de la contorsion de Margaux Motin qui était aussi très light niveau décor - comme quoi j'ai lu une BD dans l'année aussi en fait ! -. Ici les décors sont soignés et parfois plein de petit détail mais le côté noir et blanc rehaussé de gris rend la lecture agréable. Les dessins ne sont pas hyper complexe ce qui permet une bonne lecture sans avoir à se crisper les yeux - et avec ma vue défaillante c'est un bon point-.

Donc voilà, pour ceux qui souhaite se reposer entre deux romans et faire une petite escapade dans le milieu de la danse classique -mais pas que!- Polina est une lecture que je vous conseille. De plus, les 210 pages de la BD se lisent extrêmement vite l'image ayant une place beaucoup plus importante que les dialogues. 

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